De l'art par un cochon


Paris, New York, Londres pratiquement toutes les grandes métropoles du monde ont des murs recouverts de Tag. Apparus au début des années 80 ces graffitis effectués avec une bombe de peinture ont réussi avec le temps à hisser certains de leurs auteurs au rang d'artistes et quelques murs sont devenus des œuvres d'art plaisantes à regarder. A Meaux la Montagne, sur la D617 à la sortie du village, c'est le réservoir d'eau qui a subit les jets d'encre de ces bombes aérosol. Un mini rebel a tagué les deux murs du bâtiment, loin de faire une œuvre d'art, il a plutôt prouvé qu'il n'était autre qu'un irrespectueux cochon car son art de la calligraphie est plus que minime et reste même à la portée d'un enfant de 3 ans. La volonté de signer un mur sur une route si peu fréquentée dénote le comportement d'un psychorigide irrespectueux vivant en dehors de son époque. Pauvre EPOK (c'est son nom) qui risque, si ces dommages sont considérés comme légers pour cet acte de vandalisme, une amende de 3750 € et d'un travail d'intérêt général, à noter qu'en cas de dommage considéré comme plus important, la punissions va jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende.

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Epok, le taggeur nous rappelle avant tout une tirade de Michel Audiard

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Epok, le taggeur nous rappelle avant tout une tirade de Michel Audiard « Les cons ça ose tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît ».

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